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Laura, 5 ans - Toulouse:

Viols sur mineure, harcèlement du père

L'histoire: 

 

Laura est une fillette de 5 ans, que sa mère tente de protéger d’un père dont elle a dénoncé les actes pédocriminels à de nombreuses reprises. Depuis, sa maman refuse de présenter la fillette au géniteur, sa plainte pour les viols a été classée sans suite.


Dans ce dossier, comme souvent, la rupture est intervenue sur fond de violences conjugales, peu après la naissance de Laura. Plusieurs mains courantes et une plainte pour coups et blessures ont suivi, en raison du harcèlement du père.

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Lors de la séparation, une ordonnance de protection est prise par le juge.

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Très vite, au retour d’une visite chez son père, le comportement de Laura a changé : crises de panique, pleurs pendant plusieurs jours, et peu à peu des gestes sexualisés apparaissent.

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Une main courante est déposée dès octobre 2016, car la maman soupçonne des attouchements sur la petite.


Le harcèlement paternel continue, des plaintes pour menaces de mort réitérées et harcèlement sont déposées, pourtant ce harcèlement continue encore aujourd’hui.

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Le divorce est prononcé en octobre 2018 au torts exclusifs du père, qui obtient quand-même (nous sommes en france!) des droits de visite et d’hébergement pour Laura, qui a alors 3 ans. Il obtient même l’adresse de la maman, qu’il était censé ignorer, et déménage dans la même ville qu’elle, à des centaines de kilomètres de là où il résidait et alors qu’il ne travaillait pas.

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Dès la première visite à son père, Laura revient en parlant de violences sexuelles

 

Notons que l’individu n’a jamais versé de pension alimentaire depuis le divorce en octobre 2018.


Dès la première visite chez son père, il est évident que Laura ne va pas bien. Et elle parle de ce qu’il s’est passé. Ce qu’elle raconte est très clair : le père l’oblige à dormir avec elle, toute nue, la réveille la nuit, lui montre son zizi...

 

Laura explique ainsi à sa mère que "il met son doigt dans ma pépette et dans mes fesses", "il me met sur lui, son zizi à ma
pépette
", ou encore que "il dit que c’est mon père, je dois lui obéir".

 

Elle parle aussi à sa grand-mère, expliquant avec ses mots de fillette de trois ans et demi "j’ai les fesses mouillées quand il me fait ça papa. c’est de l’eau comme les lavages de nez".

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La maman emmène immédiatement sa fille à l’hôpital, qui fait un signalement. Puis, elle porte plainte pour viols sur mineur de moins de 15 ans. Comme nous sommes à Pédoland, les familles n’ont pas accès au dossier dans ces affaires-là.


Dans le cadre d’une enquête de la brigade de Protection des Mineurs, Laura est entendue quelques minutes en salle Mélanie, et aurait parlé. Elle voit un expert psychologue, qui conclut que Laura n’a pas pu inventer ce qu’elle dit et doit être éloignée de son père.

 

Puis, plus rien ne se passe jusqu’au classement sans suite du dossier par le tribunal de Toulouse, que la maman n’a jamais reçu.


Cette plainte a pourtant été jointe à un signalement du Conseil général de Haute Garonne suite à une information préoccupante d’un tiers pour des faits commis par le père.


Celui-ci continue les menaces par téléphone et son harcèlement, malgré de nouvelles plaintes, classées sans suite bien que des preuves irréfutables aient été apportées au dossier.

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Quelles suites ?

 

La maman décide ne plus présenter Laura à son père qui, semble-t-il, dépose de nombreuses plaintes pour non-représentation.


Elle décide aussi de diffuser les enregistrements des menaces de mort, de dénoncer la situation et l’absence de protection de Laura.

 

On lui refuse une ordonnance de protection, mais à force, une plainte est rouverte et le père est placé sous contrôle judiciaire en
attente d’un procès pour le harcèlement et les menaces de mort
réitérées (la période d’infraction est cependant réduite à 3 mois, sur plusieurs années de harcèlement).


Une plainte avec constitution de partie civile est en cours.
 

Dans ce dossier, nous assistons au schéma classique dans les dossiers de pédocriminalité : un type violent, paranoïaque, pervers, qui veut absolument avoir le dessus et se venge sur ce que la maman a de plus précieux au monde, sa fille.

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Les violences ont été peu prises en compte, et il est encore souvent question, pour la justice, de l’éternel "conflit parental", tellement pratique pour ne pas aller au fond des dossiers de violences sexuelles.


Rappelons qu’en france, chaque année, moins de 300 adultes (et autant de mineurs) sont condamnés pour viol sur mineur alors que plus de 6000 plaintes sont déposées. 


Il n’y a pas 95 % d’enfants menteurs, loin de là. Mais il y a certainement pas loin de 95 % des enfants victimes que la justice refuse de protéger.


Nous allons suivre de près ce dossier, et appellerons certainement à une mobilisation prochaine en soutien à Laura et sa maman.

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