Procès du 30 août à Saintes (17):
SANDRINE, TOF, JEREMY
Sandrine:
Rappel de son histoire, par Sandrine : "j'ai d'abord fui avec mes enfants en 2008 durant 2 ans et 4 mois ce qui a été déjà classé", explique Sandrine sur sa page Facebook...
Le 30 août elle sera poursuivie pour tentative d'enlèvement de ses trois enfants, confiés à leur père après avoir dénoncé des abus. "J'ai agi de la sorte pour tenter de protéger mes enfants suite aux aveux de mes enfants de viols commis par leurs grand-mère paternelle ainsi que le père et bien pire encore par la suite... arrêtée en 2011 j'ai fait de la préventive 4 mois puis 2 mois d'Hôpital Psychiatrique car je parlais trop des réseaux pédocriminels".
Les trois enfants ont alors été envoyés chez leur père et Sandrine ne les a "jamais revus depuis ce jour".
Elle est donc accusée par la justice d'avoir à nouveau tenté de les enlever en 2012, ce qu'elle nie.
Elle explique qu'aucun avocat n'a voulu et ne veut la défendre, qu'elle en a contacté une cinquantaine. Et ceux qui ont accepté n'ont pas été brillants jusqu'à présent.
Elle se sent donc seule et isolée dans sa procédure, et a besoin de soutien.
L'affaire a fait couler un peu d'encre dans les médias, qui se sont régalés de cette petite bande hétéroclite accusée de tentative de "rapt d'enfants".
Les articles sont plutôt à charge et manquent clairement d'objectivité (il a été question de "groupuscule qui dénonce un complot pédo-criminel ", de "complotisme", ou encore d'une "maman récidiviste"aux "troubles délirants" par exemple), mais on s'y attendait, d'autant plus après les vidéos déconnectées de Satan Maillaud.
Le tribunal, lui, a été relativement clément, et a tenu comptes des arguments de la défense.
Stan Maillaud et sa copine Jannett n'étaient pas là, et malgré leur appel à mettre le "bordel" au procès, celui-ci a pu se dérouler sereinement.
Jérémy a été acquitté, rien ne le reliant à "l'affaire".
Maillaud a pris 5 ans de prison, mais il continuera sûrement à se promener tranquillement, avec Janett qui a pris 2 ou 3 ans de sursis.
Sylvie, une femme qui était accusée d'avoir aidé Maillaud, a reçu une amende, Sandrine a une obligation de soins et l'interdiction d'entrer en contact avec ses enfants, et Tof a eu une amende aussi.
Les condamnés doivent aussi verser solidairement une somme aux enfants et au père.