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L'affaire de Saintes / Besançon

Dernière mise à jour : 2 août 2018

Revenons rapidement sur cette affaire, jugée à Saintes. Difficile d'entrer dans les détails car les faits sont difficiles à démêler. Il semble en tout cas qu'avec cette "affaire", la justice a voulu faire un exemple et calmer les citoyens et militants anti pédocriminalité.


Le contexte


Les faits se déroulent fin 2012, peu après une réunion de mobilisation à Amancey, le 20 octobre 2012, pour une victime d'un réseau important de la région qui n'arrivait pas à obtenir justice. Cette affaire était suivie à la fois par Jérémy et par le binôme Maillaud-Seeman.


A ce moment, Maillaud a fui suite, dit-il, à un contrôle routier quelques jours auparavant, en laissant derrière lui un carnet tombé entre les mains de la police. A Amancey, Jannet a laissé croire qu'elle ignorait où il était et appelé à se mobiliser pour lui, mais on sait aujourd'hui que c'est faux.


Bref.

Le 23 octobre, Jérémy et, Jannet sont arrêtés, peu après Sandrine et "Tof", et Sandrine reste pas moins de 6 mois en préventive pour avoir tenté d'enlever ses enfants, d'après l'accusation.

Sandrine était une bonne cliente, ayant déjà soustrait ses trois enfants à leur père de 2009 à 2011 [1], ce qui lui a valu de perdre totalement leur garde. Elle avait dénoncé des abus sexuels dont ses enfants lui avaient parlé, mais comme souvent les plaintes ont été classées.


Selon le site Pedopolis, "Sandrine Gachadoat indique que Léa, la plus grande des trois enfants, a fait des déclarations accablantes aux gendarmes en 2007, mais que malgré ça la situation s’est retournée contre elle et ses enfants".


Dès la séparation en 2008 Sandrine n'a pu voir ses enfants que de manière très limitée, car des expertises l'ont laminée. Là encore, c'est classique.



L'enlèvement d'enfants


La petite a cependant déclaré en 2012 qu'elle ne se souvenait plus de rien. Même si cela ne prouve rien, ça arrive souvent quand les enfants sont confiés à celui qu'ils dénoncent.

La police a considéré que dans le carnet de Maillaud retrouvé dans le camion fin septembre, il y avait des preuves qu'il faisait des "repérages" autour du domicile des enfants de Sandrine. Ce serait la preuve principale de ce "complot" d'enlèvement d'enfants, contesté par tous les protagonistes de l'affaire.


Conférence sur la pédocriminalité en février 2016 à Vannes

Le 30 août, il manquera donc les deux principaux protagonistes de l'affaire: Maillaud et Seeman, qui seraient soi-disant au Venezuela, en train de démarrer une carrière de "tour opérateur collaboratif synergique" et réclament encore une fois de l'argent à leur fan club.


Jérémy a été relâché au bout de trois semaines, n'ayant rien à voir avec le carnet ou ce qu'il y avait d'écrit dedans, ni avec le déplacement de Sanrine, Jannett et "Tof".


Le père en a profité pour se faire entendre par la voix de son avocat, bénéficiant ainsi d'une tribune médiatique.



 

[1] Selon Sud Ouest, suite son arrestation avec les enfants en avril 2011, Sandrine "est transférée à la maison d’arrêt de Saintes où elle reste quatre mois avant de rejoindre un hôpital psychiatrique dans le cadre d’un internement d’office".

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